FERMETURE DES SITES TEREOS : HALTE AU CASSEUR DE SUCRE

vendredi 10 mars 2023

Le 8 mars, lors d’un Cse central, Tereos (marque Béghin-Say), premier groupe sucrier français et deuxième mondial, a annoncé la fermeture de deux sites, Escaudœuvres (59) et Morains (51). Près de 200 salariés sont menacés de perdre leur emploi et des familles précarisées par une stratégie de pure financiarisation.

Décarbonation, hausse du prix du gaz, baisse des rendements betterave… autant d’arguments patronaux inacceptables au vu des soutiens financiers régis par le règlement sucrier européen, dont se sont gavés Tereos et les betteraviers pendant des décennies. Le manque de rentabilité de la fabrication ne peut être avancé. Le groupe annonce une économie de 40 à 50 millions d’euros sur 5 ans. Dérisoire pour un chiffre d’affaires qui atteint plus de 5 milliards. La production est rentable à partir d’un prix de 350 € la tonne. Depuis plusieurs mois, il culmine à 1 000 €. Arguments fallacieux. La décarbonation coûterait 600 millions au groupe d’ici 2050, soit 22 millions par an. Le premier semestre 2023 a déjà rapporté un excédent brut d’exploitation de 700 millions ! Excusez du peu. L’argument des économies est d’autant plus inexplicable. Cherchons ailleurs les raisons d’une telle casse.

La restructuration de la filière en 2019 avec notamment la fermeture de 4 sucreries, Eppeville (80) et Cagny (14) de Saint-Louis Sucre, Toury (45) et Bourdon (63) de Cristal Union, ce dernier recentrant son outil dans la moitié nord de la France, avait déjà amené une concentration de la production. La fermeture


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