Bill Gates propriétaire terrien. Le philanthrope génocideur

Selon un magazine américain « The Land Report », Bill Gates détient 100 000 hectares de terres agricoles aux États-Unis, devenant le plus gros propriétaire foncier privé du pays. À la question de l’objectif d’un tel investissement, qui se monte à près de 700 millions de dollars, le milliardaire se prend les pieds dans le tapis. Après s’être aperçu que son affirmation « Ce n’est pas lié au climat » faisait tache sur son image de combattant pour sauver la planète que ses chiens de garde s’évertuent à lui construire, il rétropédale tout aussi maladroitement.

Ce personnage est un parfait représentant du stade impérialiste du capitalisme. Il faut rappeler que celui-ci lui a permis d’imposer le monopole de Microsoft durant des décennies, lui bâtissant une fortune évaluée à 146 milliards.
Engoncé dans son personnage, il en fait des bourdes, et celles-ci sont révélatrices de la soi-disant philanthropie qu’il tente de nous vendre. « Le secteur agricole est important. Avec des semences plus productives – lire Ogm certainement et accessoirement voués aux agrocarburants – on peut éviter la déforestation et aider l’Afrique à gérer le climat difficile auquel elle doit faire face. »
On ne saurait taxer Bill Gates d’être nul en géographie et de confondre les États-Unis avec l’Afrique. C’est donc bien l’aveu de faire des États-Unis le pourvoyeur de l’Afrique en produits agricoles et alimentaires notamment, en ramassant au passage les royalties attachés aux brevets détenus par les firmes semencières dont il doit être actionnaire, comme il est lié à Big Pharma pour les vaccins ou encore aux biotechs pour la viande artificielle. L’avenir des peuples d’Afrique serait donc à être garde forestier, voire