ONF : Non à la privatisation
Le projet de privatisation et de démantèlement de l’Onf se précise et certaines dimensions se concrétisent. Il est porté par le gouvernement et la direction générale. Ils veulent la mort du service public forestier et une dégradation des conditions de travail des salariés dans un secteur fortement marqué par des accidents de travail et des maladies professionnelles.
Notre organisation syndicale avait déjà senti le vent du boulet avec la mise en place de la convention collective pour les ouvriers forestiers de droit privé de l’Onf. Le fait de créer les conditions de la filialisation de ces activités est l’une des multiples raisons pour lesquelles la Cgt n’en a pas été signataire.
Les organisations syndicales qui ont signé cet accord portent une lourde responsabilité par le fait d’avoir cautionné les dispositions nécessaires à la filialisation des activités concurrentielles et à la privatisation de l’ensemble de notre établissement.
Les forêts ne doivent être ni un produit boursier ni une manne spéculative, mais un bien commun nécessaire à la vie qui doit être géré et non prélevé. Et cela d’autant plus dans une période de développement de la lutte contre le réchauffement climatique. Les décisions gouvernementales sont un non-sens social, économique et écologique, un écocide programmé en toute connaissance de cause. Il aboutit au pillage des forêts, comme ailleurs sont pillées les matières premières. Une déforestation sauvage, un appauvrissement de la faune, une érosion des sols accélérée par un accaparement privatisé et spéculatif du bois, en seront des conséquences.
Si aujourd’hui les forêts françaises rayonnent au-delà de nos frontières, par divers aspects, elles le