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Accord Trump-Juncker. L’agriculture n’est pas une monnaie d’échange
lundi 30 juillet 2018
A grand renfort de menaces « protectionnistes », dans des secteurs comme l’acier, l’aluminium ou l’automobile, qui ne sont en fait qu’une volonté politique de pousser les feux des transnationales américaines, Trump a conclu un accord dont le contenu n’a pas été rendu public, avec Juncker, président de la Commission européenne, pour travailler à la suppression des droits de douane, des subventions et des obstacles non tarifaires, c’est-à-dire fondamentalement les normes sociales, sanitaires et environnementales. Une nouvelle fois, l’Europe capitule devant la volonté des Etats-Unis d’imposer leur leadership au monde, tout en tentant de sauvegarder les intérêts de quelques konzerns allemands, notamment de l’automobile.
Après l’échec du Tafta, les Etats-Unis et l’Union européenne ont scellé un pacte de libre-échange, une nouvelle fois dans le dos des peuples. Trump et Juncker se sont mis d’accord pour privilégier les importations étatsuniennes dans les services, les industries pharmaceutiques, chimiques et l’énergie, ainsi que le soja notamment.
La Chine, 1er consommateur mondial de soja, s’approvisionnant désormais au Brésil, Trump est confronté à un fort mécontentement des gros céréaliers américains, supports de son élection à la présidence. Aussi Trump veut-il imposer le soja américain aux pays de l’UE. Fort de cette nouvelle capitulation, celui-ci ne s’arrêtera pas en chemin ;
L’agriculture française est dans l’œil du cyclone. L’ensemble des travailleurs, salariés et non-salariés, de