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Luttes et 19 avril : ça monte

mercredi 28 mars 2018

Dans nos secteurs, les luttes se développent et s’ancrent dans les entreprises sur les revendications essentielles pour les salariés, l’urgence d’une augmentation significative des salaires, la défense de l’emploi et du potentiel industriel, l’amélioration des conditions de travail…. Les salariés ne supportent plus d’être en permanence confrontés aux projets patronaux de gains de productivité et d’exigences de plus de rentabilité financière pour enrichir toujours plus les actionnaires. Ils sont exaspérés d’entendre qu’il y aurait des mesures en faveur du pouvoir d’achat.

La montée du mécontentement se traduit en luttes qui s’inscrivent dans la durée pour faire céder le patronat. Quatre exemples significatifs.

Dans le groupe Bel. La CGT fait la démonstration des richesses accaparées par les actionnaires. Les dividendes sont passés de 24 millions d’euros en 2009 à 48 millions d’euros en 2014 pour atteindre 65 millions d’euros en 2016. Forts de ces arguments, les syndicats et les salariés dans l’unité (CGT, FO, CFDT) portent leurs revendications et notamment celle d’une augmentation des salaires de 150 €. Evénement historique, un appel de 2h d’arrêt de travail, suivi à plus de 80 % sur les 4 sites de production de Sablé (72), Dole et Lons (39), Evron (53) le 15 mars alors que se tenaient les négociations salariales. Avec arrogance et mépris, Bel propose 1 % d’augmentation. Un nouvel appel à des arrêts de travail est lancé pour le 29 mars.

Chez Bénédicta (59). A partir de ces mêmes arguments, la CGT a appelé les salariés à 1h de débrayage par jour et par poste de travail et ce pendant 8 jours. Cette lutte a débouché sur 50 € d’augmentation mensuelle des salaires, l’amélioration des primes de transport et de vacances. La mobilisation se maintient.