Kraft : 13 des 16 sites de production fortement perturbés par les mobilisations des salariés
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Les salariés du groupe Kraft n’arrivent plus à vivre de leur travail. Leur pouvoir d’achat a tellement régressé ces dernières années, qu’ils sont aujourd’hui dans l’impossibilité de subvenir aux besoins élémentaires de la vie courante. Cette situation génère de plus en plus de pauvreté et de colère.
Devant les propositions inacceptables et indécentes de la direction générale, de 0,50 % sur l’année, les salariés des sites de Cestas, Charleville, Blois, St Genest, Granville, Jussy, La Haye Fouassière, Toulouse, Vervins, Lavérune se sont mobilisés en masse à l’appel de leurs syndicats.
Les dépenses pré-engagées et l’augmentation des prix des produits de première nécessité sont estimées à environ 5 % voire 6 % par an ! Loin de l’indice INSEE qui, comme chacun le sait, ne permet pas de mesurer les évolutions de pouvoir d’achat des ménages les plus modestes.
En 2012, les réductions de coûts ont dépassé 800 millions de dollars. Pour 2011, les dividendes représentent 58 % du résultat net. C’est un profit net de 659 millions de dollars. Les moyens existent pour répondre aux revendications des salariés.
La CGT revendique :
Une augmentation de 150 €uros au 1er janvier 2013 (salaire de base),
Le retrait des grilles de salaires mises en place unilatéralement par la direction lors des classifications,
La revalorisation de la prime de vacance à 790 €uros,
La réduction de la précarité par des embauches en CDI,
La prise en charge par l’entreprise d’une retraite anticipée pour tous les salariés dès 57 ans.