Filière porcine : pour une stratégie au service des salariés et consommateurs
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Le 30 octobre 2012 une table ronde était organisée par le ministère de l’Agriculture sur l’avenir de la filière porcine française.
L’ensemble des acteurs des activités amont et aval étaient représentés. Cette réunion a débouché sur un diagnostic et une orientation conduisant à la mise en place de quatre groupes de travail sur la modernisation des exploitations, la réorganisation de l’abattage, la transformation industrielle et l’amélioration de la compétitivité de la filière.
Le débat a mis en évidence une stratégie patronale éculée qui a fait la preuve de sa nocivité notamment dans la filière avicole et un gouvernement prêt à l’accompagnement « social » d’une restructuration qui s’annonce d’ampleur.
La Banque Publique d’Investissement (BPI) devrait être appelée à la rescousse pour pallier les carences patronales dans le domaine des investissements, de la recherche et du développement. L’argent public est encore mobilisé sans contrôle, ni contrepartie en termes d’emploi.
Le « coût du travail » a été utilisé à plein. Une fois de plus les salariés sont accusés et fait les frais de l’avidité de profit du patronat.
Seule la CGT a mis en cause la stratégie patronale, tournée vers le profit maximum et immédiat au détriment de l’emploi des salariés et des petits producteurs.