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Doux : un jugement de classe qui casse l’emploi
lundi 10 septembre 2012, par
Le 10 septembre 2012, le Tribunal de commerce de Quimper a rendu son jugement concernant le pôle frais du groupe DOUX qu’il avait mis en liquidation judiciaire le 1er août 2012. Le jugement de ce jour confirme celui du 1er août et aggrave le démantèlement que nous avons contesté.
Le Tribunal de commerce, composé de patrons, a, comme nous le craignions, rendu une justice de classe privilégiant les intérêts capitalistes contre l’intérêt général, celui des salariés, des éleveurs et des territoires.
Lors de l’audience du 5 septembre, alors même que les représentants du personnel n’avaient pas été en mesure de délibérer au cours du CCE de la veille, par manque de transparence de la part de leur direction, le Tribunal n’a pas jugé bon de se déclarer incompétent et de renvoyer le jugement à une date ultérieure.
Cela pose la question du fonctionnement des tribunaux de commerce et de leur légitimité à être juge et partie dans des instances où les intérêts économiques de la nation sont en jeu. En effet, la situation du groupe DOUX ne manquera pas d’avoir des répercussions sur la filière avicole française.
Le gouvernement qui, au nom de la propriété privée, a refusé la mise sous tutelle par l’Etat du groupe DOUX et de la filière avicole française, porte la lourde responsabilité de la mise sous tutelle par la banque Barclays d’une part essentielle de la filière avicole française.