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MSA. Une protection sociale agricole de haut niveau
jeudi 3 mai 2012, par
La CGT ne s’associe pas au communiqué publié par la MSA le 04 avril 2012 au nom des 25 000 délégués, des présidents et vice-présidents. Dans ce communiqué, les dirigeants de la MSA semblent découvrir la réforme du financement des dépenses de gestion de la MSA, issue du courrier co-signé par les Ministres chargés du Budget et de l’Agriculture. Cette réforme modifie de façon substantielle le financement de la protection sociale agricole. Elle s’appuie sur la convention d’objectifs de gestion approuvée par la majorité du conseil d’administration, à l’exclusion notamment de la CGT. Cette convention n’avait pas pour vocation de développer la protection sociale agricole, mais pour seul objectif de réduire les moyens financiers s’inscrivant ainsi de façon claire et précise dans les politiques sarkozystes de reculs sociaux. Il est scandaleux que des dirigeants agricoles puissent se plaindre des conséquences des décisions qu’ils ont eux-mêmes approuvées et initiées. La convention d’objectifs, qu’ils ont défendue dans un objectif antisocial évident, prévoit explicitement la réduction des moyens financiers et des emplois. La volonté de l’Etat sarkozyste de porter à zéro les réserves disponibles est inscrite dans la convention d’objectifs. Partant du courrier adressé par la tutelle, certains élus menacent de ne plus assurer le recouvrement des cotisations. Cette attitude est scandaleuse et nous la condamnons vigoureusement. Présage-t-elle une nouvelle guérilla antisociale en cas de majorité de gauche à l’Assemblée Nationale ?
Dans le même communiqué, il est évoqué, de façon hypocrite, l’affaiblissement des conseils d’administration qui n’auraient d’autre alternative que d’approuver le montant des dépenses fixées par la COG. La CGT a dénoncé, sans hésitation et sur la base de nos principes fondamentaux, au moment du vote, cette convention, sans que cela soit retenu par la majorité des membres du conseil d’administration de la caisse centrale. Ainsi, les représentants de l’agrobusiness de la caisse centrale nous la jouent aujourd’hui « démagogique » en voulant cacher les effets néfastes de leur attitude.