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Déclaration des syndicats CGT/CGC de Fralib Gémenos
mercredi 26 octobre 2011, par
Nous avons pris connaissance de l’ordonnance rendue le 24 octobre 2011 par le TGI de Marseille suite à l’assignation par FRALIB de 26 salariés pour entrave à la liberté du travail et la libre circulation des biens et des personnes.
Cette décision est injuste et illustre une justice de classe. Aussi, avons-nous décidé de faire appel.
Une première ordonnance avait déjà été rendue dans ce sens le 28 septembre dernier et nous l’avons strictement respectée. Le Directeur de l’usine, accompagné de son Huissier de Justice, a été expressément invité à pénétrer en toute liberté dans l’usine, et à deux reprises en présence d’un Huissier que nous avions nous-mêmes mandaté pour établir des PV de constat, et en présence également d’éléments de la Gendarmerie Nationale qui lui ont proposé de l’accompagner dans l’enceinte de l’usine.
Toujours dans le strict respect de l’ordonnance rendue, nous nous sommes par contre opposés à ce que la dizaine de vigiles armés de cannes de combat qui accompagnaient le Directeur accèdent à l’usine. Aux termes de la première ordonnance rendue, il avait été ordonné l’« interdiction d’accès au site de toute personne porteuse de tout objet quel qu’il soit, qui serait susceptible d’être utilisé pour porter atteinte à l’intégrité physique ou morale et à la sécurité des personnes ». L’ordonnance qui vient d’être rendue « légitimise » ainsi l’accès à ces vigiles armés et la présence de milices privées à l’intérieur de l’entreprise.
Ce qui a été interdit dans la première ordonnance est aujourd’hui permis s’agissant des vigiles accompagnant le Directeur du site…
Devant cette dérive très grave et les conséquences qui peuvent en découler, chacun devra prendre ses responsabilités.