La crise du système capitaliste frappe durement les salariés de nos professions. Le gouvernement multiplie les cadeaux aux plus riches, accélère la déréglementation, s’attaque aux droits collectifs et au Code du travail, remet en cause la protection sociale et le droit à la retraite à 60 ans.

Le patronat, soutenu par le gouvernement et par Sarkozy, use et abuse de l’argument de la « crise »pour tenter de justifier les restructurations. Altadis, Amora, Paul Renard, Terreos Nantes, ….Les annonces de fermetures d’entreprises de licenciements collectifs et de délocalisations se multiplient. Le chômage explose, le pouvoir d’achat est en baisse, entraînant une baisse de la consommation des ménages, alimentant ainsi le recul de la production. Les profits des entreprises poursuivent leur progression. Dans le même temps, 50 % des salariés de notre pays gagnent moins de 1 400 €, toutes primes incluses dans les salaires, 50 % des salariés des industries alimentaires moins de 1 300 €, 90 % des salariés agricoles moins de 1 500 €.

Alors que près d’un milliard de personnes souffre de la faim dans le monde, la réforme de la PAC, visant à inscrire notre agriculture dans la mondialisation capitaliste et permettre aux groupes alimentaires de s’approvisionner à moindre coût, remet en cause l’indépendance alimentaire de la France, la qualité et le développement de nos productions.